mardi 11 avril 2017


Une noisette, un week-end littéraire


 

De Bressuire à Montaigu

Le livre, le livre

 
 
(Photo © Squirelito)
 


Votre serviteur au poil brillant est descendu, à nouveau, de son acer saccharum pour sautiller sur la branche littérature en ce week-end où l’astre jaune avait décidé de faire pâlir les étoiles, comme l’aurait chanté un certain Faust...
Samedi matin, direction la médiathèque de Bressuire pour le traditionnel café (ou thé si plus d’affinités) littéraire, animé par Christophe, notre François Busnel régional !
D’accord, pas d’accord. Peu importe. On argumente,on conteste. On discute, on bavasse. Mais le petit groupe de passionnés se retrouve toujours pour échanger pour le meilleur et jamais pour le pire. 
L’occasion (qui fait souvent le larron) de réaliser (l’écureuil parfois en mode Rantanplan) qu’un auteur local fait partie de cette équipe de livriphores (oui, je sais le dictionnaire étant limité en mots, j’en invente..) Gérard Gasquet (pour ne pas le nommer) qui contrairement à M. Jourdain écrit en vers et pour tous. Surveillez le blog, dans quelques semaines un billet lui sera consacré !
Le seul inconvénient de ces rendez-vous est qu’il est nécessaire de raccourcir les nuits, mais par la lecture elles deviennent aussi belles que le jour, la lumière étant le défilé de mots et d’histoires qui vous font rêver éveillé !


Le lendemain, c’est-à-dire, dimanche (je précise au cas où) direction Montaigu pour des heures de renouveau : le Printemps du Livre.
Entrée gratuite (coucou le Salon du Livre de Paris), un parcours littéraire garanti, une section jeunesse très importante et la présence d’auteurs régionaux à côté de figures nationales, chacun répondant avec bienveillance aux questions et sollicitudes des visiteurs. Je n’ai hélas pu rencontrer Yasmina Khadra, Baptiste Beaulieu, Karin Hann, Bernard Lecomte et Gilles Paris, mais eu la noisette chanceuse de parler et d’échanger avec Jérôme Attal, Enguerrand Guepy et Virginie Tharaud. Des billets (pas de banque) et des entretiens à également découvrir sur le domaine mais soyez patients car la noisette est un peu bousculée en ce moment.
En parlant de noisette, il faut l’avoir bien accrochée pour ne pas céder à la tentation tant elle vous nargue à chaque stand (qui ont pour nom Marcel Proust, George Sand, Romain Gary,Edmond Rostand...) et qu’il est nécessaire de brancher votre panache sur le curseur de vigilance absolue !

Cette bafouille n’a pas été uniquement écrite pour vous narrer mes pérégrinations sciuridériennes (invention de vocables bis) mais pour également souligner le rôle indispensable des institutions, communes, départements, régions, pour faire vivre la culture. A l’heure d’une campagne électorale orientée vers le spectacle (en passant regarder en replay l’excellent reportage du magazine 13h15 sur cette « commedia dell’spettacolo), la place accordée à la culture se réduit comme peau de chagrin. Elle est pourtant l’un des meilleurs remèdes contre la morosité...

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