lundi 24 février 2014


Document à ne pas manquer

 

Larmes de guerre par Jean-Sébastien Desbordes, Matthieu martin, Nicolas Berthelot

13H15 le dimanche

 
Un pays : le Congo où la guerre ne cesse de ravager les corps et les âmes, d’emporter des vies. Rien ne semble avoir changé depuis le temps des récits de Roger Casement, les hommes ne sont plus les mêmes mais la violence et l’horreur demeurent toujours. Avec seulement une marche de plus sur l’échelle de l’abomination : le viol comme arme de guerre, pour disperser les ethnies, terroriser, détruire comme précédemment au Rwanda ou en Bosnie.

Des êtres vivants : femmes, enfants et bébés sont les premières victimes de ces exactions et humiliations. Le viol est un crime, une destruction, le meurtre de la féminité, de l’insouciance et pureté d’un enfant. Le viol est une arme de destruction massive et depuis 2008, le Conseil de Sécurité des Nations Unies l’a désigné comme « tactique de guerre » Ce n’est pas une réalité d’aujourd’hui mais il est inconcevable qu’au 21° siècle, des humains utilisent cet instrument de torture en toute impunité et dans l’indifférence générale.

Un homme : le Docteur Denis Mukwege refuse de fermer les yeux et mène un combat depuis 14 ans pour redonner aux femmes une dignité qui sans lui serait perdue à jamais. Il se bat, envers et contre tout malgré les menaces et la tentative d’assassinat en 2012. Un héros, un vrai, à l’image de celles et ceux qui se dévouent pour soulager les blessés et qui refusent la mode du « charity business » !

Même si l’on ne peut épouser tous les combats, ne soyons pas indifférents au dévouement de ce médecin congolais et de son équipe. Et ne manquons pas dimanche 2 mars, dans le magazine créé par Jean-Michel Carpentier et Laurent Delahousse 13H15 le dimanche sur France 2, le reportage d’une grande humanité de Jean-Sébastien Desbordes, Matthieu Martin et Nicolas Bethelot, qui nous en apprendrons beaucoup sur le courage de ces femmes blessées et l’exemplarité de ceux qui les aident.

Avant dimanche, merci de diffuser autour de vous cet extrait qui en dit déjà long sur la force de ce reportage, qui croyez-moi est déchirant. Oui, Dr Mukwege, il ne faut pas se taire ! Et puissent un jour ces larmes de guerre être asséchées pour toujours...

Extrait : http://vimeo.com/86595381

Lire aussi l'article d'Eva Roque sur le site de Télé 7 Jours : http://www.programme-television.org/news-tv/au-congo-le-viol-comme-arme-de-guerre-2402

Et enfin, pour vous tirer des larmes avant de regarder le documentaire dimanche prochain, lire attentivement le billet de toujours Dame Eva Roque alias @roqueeva sur son blog :
http://evaroque.fr/2014/02/sur-la-terre-rouge-d%E2%80%99afrique-elles-souffrent.html




vendredi 21 février 2014


La noisette du jour




L’actualité sanglante de Kiev et les paillettes éphémères de Sochi oscillent entre réalité et fiction, des antagonismes sur fond d’opéra tragique. Si l’on voulait scénariser ce qui se passe actuellement en Ukraine, on pourrait facilement faire un parallèle sur certains points avec une des tragédies les plus célèbres au monde : Carmen ! Pendant que la foule crie victoire à grands fracas pour un torero assoiffé de sang, Carmen meurt au nom de la liberté !

Scénario à multiplier de nombreuses fois, tant, comme je l’entendais encore ce matin sur l’antenne de France-Infos, les peuples de nombreux pays comme l’Ukraine, la Thaïlande, le Venezuela... n’en peuvent plus de cette corruption qui anéantit tout espoir d’épanouissement. Les exemples du passé ne sont pas suffisants, il semble qu’il existera toujours des faiseurs de marionnettes et nous sommes alors pas loin de la pensée nietzchéenne de l’Eternel Retour.

A l’instar de Paul Eluard, nous avons tous envie d’inscrire "Liberté, j’écris ton nom" mais si "Je suis né pour te connaître" combien sont morts pour tenter de la retrouver et la défendre !

lundi 17 février 2014


Le panier de noisettes de Squiri (1)




Du haut de son arbre, qu’a vu, lu ou entendu votre fidèle serviteur à quatre pattes ces derniers jours...

Allez hop, on commence par le 14 février, car désormais comment oublier ce pauvre Cupidon qui perd toutes ses flèches les unes après les autres car l’ardeur a perdu de sa flamme. Des roses qui se perdent et une cécité de plus en plus absorbante tant l’amour se résume à coup (oh pardon) de promotions et machines à fric en tout genre !

Le lendemain, nous étions le 15, bon rassurez-vous, je ne vais pas égrainer le calendrier mais c’est une date à se souvenir, celle de la Journée Mondiale de la Lutte contre le Cancer Pédiatrique. Pour ce jour, pas d’affiches, pas de slogans à répétition, pas de petits messages dans la boite mail, pas un cœur et pourtant au même moment de nombreux petits, touts petits cœurs battent pour être encore en vie.
Ces petits héros de la vie n’auront pas droit à de multiples reportages dans les medias, ni pour ceux qui les entourent, ni pour ceux qui les aident chaque jour à surmonter le mal qui s’est infiltré dans leur corps plein de jeunesse et d’insouciance.
Indifférence ou inconscience ? Peut-être les deux.

Cette semaine, autre cas préoccupant, celui de la liberté de la presse (a). Dans ce domaine, on recule encore et pas seulement que dans les zones de conflits et les sources indiquent "une légère dégradation globale", aucun doute nous entrons dans une zone de perturbation et sachons justement prendre du recul face à la quantité d’informations que nous absorbons tous les jours.

Il y a 24 ans, Nelson Mandela était libre après 27 ans passés en prison pour avoir voulu... l’égalité pour tous. De ses belles intentions, que reste-t-il ? Un espoir, sans aucun doute, mais les craintes demeurent et augmentent même jour après jour : des peuples se déchirent et en haut les puissants tirent sur les fils des pauvres marionnettes que nous sommes tous...

Sans faire de bruit, certains se battent et parviennent à une belle victoire. J’ai découvert avec satisfaction dans le nouveau et excellent magazine Vox Pop (b) sur Arte le portrait de Karl Heinz Bablok, un apiculteur allemand qui a fini par gagner contre le puissant Monsanto. Mais une victoire n’est pas de remporter une guerre !

Sinon, cette semaine a été calme, pas de politiques qui ont quitté un plateau (heu, télé pas repas) en claquant la porte, ni non plus un specimen pour s’amuser à jouer les apprentis JRI ! Cependant je garde espoir de trouver un troisième larron, tout bord confondu, pour organiser en tournée mondiale, une nouvelle version des 3T, un T pour Tartuffe, bien entendu !

Ah si, justement, en parlant de Tartuffe, cette semaine, nous avons eu droit à la version 21° siècle de "cachez ce sein que je ne saurais voir" Que des enfants manipulent des armes, bah, ils apprennent la vie, que des budgets santé rétrécissent comme peau de chagrin, bah, faut faire de la place, qu’un certain dictateur jette des barils enflammés sur sa population, bah faut bien trouver des nouveaux jouets, l’excision et les mutilations génétiques, bah les femmes sont douillettes, mais montrer un corps nu, ciel, quelle horreur !

Sur ces bonnes paroles (non, vous n’aurez pas "mes bien chers frères") je vous abandonne mais en chanson et avec, s’il vous plait, Barbara : "ma plus belle histoire d’amour c’est vous" !
 
 
 
 
 
 
 
 
 






dimanche 2 février 2014


Une noisette, une lettre



Mesdames et Messieurs de la « Manifestation pour tous »
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous n’êtes pas que des toutous !

Non, bien loin de moi l’idée de vous insulter ou de vous mépriser. Non, ce ne sont ni mes méthodes ni ma mentalité. La tolérance, car ce mot vous le connaissez sûrement, enfin, espérons, conduit à respecter les différences.
Mais vous, qui vous vous insurgez contre tout ce qui peut nuire aux enfants, laissez-moi simplement vous expliquer ceci...

De par le monde et aussi dans ce si doux pays qui est la France, de nombreux enfants sont victimes de maltraitance : violences physiques, psychologiques, abandons ou privations de soins.
90% des cas de maltraitance ont lieu au domicile familial, deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents, ce qui représente environ 700 décès par fait de violence au sein même de la famille...
100.000 enfants sont actuellement en France en danger, selon les chiffres avancée par les associations spécialisées.
A cela, s’ajoute la violence psychologique, une maltraitance difficilement chiffrable mais qui procure des blessures à vie chez les personnes concernées.

Au niveau mondial, ce sont des situations catastrophiques qui se répètent jour après jour. Je ferai court mais retenons entre autres :
  • 30.000 enfants de – de 5 ans meurent de maladies qui auraient pu être soignées ;
  • + de 200 millions d’enfants de 5 à 14 ans sont contraints de travailler et je vous fais grâce dans quelles conditions !
  • A cause des conflits, plus d’un million d’enfants ont perdu leurs parents, près de 500.000 sont recrutés comme soldats, sans compter les massacres des guerres civiles où l’horreur n’a plus de limites.

Ne croyez-vous donc pas, qu’il serait plus salutaire et charitable de se mobiliser fortement pour aider ces enfants en danger ? C’est une simple question à laquelle je n’attends pas forcément, hélas, de réponse mais puisse la réalité vous faire réfléchir un peu. Merci.






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