Une noisette, un rendez-vous
Café littéraire, dégustation de vocables
Ciel
rejoignant
terre,
bourrasques
voulant
imiter
le
mouvement
perpétuel
d’une
soufflerie
automatique,
gouttes
grossissantes
pour
une
ondée
en
mode
symphonie
inachevée.
Telle
était
l’ambiance
atmosphérique
samedi
dernier
dans
le
secteur
arboricole
de
votre
serviteur.
Mais
quelques
minutes
plus
tard
(enfin
26
et
demi
pour
être
précis),
le
climat
redevenait
serein
(attention,
je
n’ai
pas
dit
canari)
autour
d’un
café
ou
d’un
thé,
à
discuter
confortablement
entre
coups
de
cœurs
littéraires
et
désirs
de
découverte.
Bref,
après
celui
de
décembre
dernier,
je
revenais
avec
délice
dans
ce
lieu
où
le
dialogue
existe.
La
séance
commence
avec
un
livre
cité
précédemment
"Et
tu
n’es
pas
revenu"
de
Marceline
Loridan-Ivens,
un
récit
tellement
fort
qu’il
est
nécessaire
de
s’attarder
un
peu
sur
l’écrivaine,
son
retour
dans
le
tragique
passé
pour
une
histoire
à
ne
jamais
oublier.
Beaucoup
de
romans
ont
été
mentionnés
et
je
dois
dire
que
je
vais
aller
d’un
pas
de
noisette,
réserver
des
ouvrages
de
cet
auteur
qui
m’intrigue
et
qui
semble
faire
l’unanimité,
à
commencer
par
le
maître
de
cérémonie,
je
nomme :
Antoine
Choplin.
Romancier,
poète
et
directeur
artistique
du
Festival
l’Arpenteur
dans
l’Isère,
il
a
signé
de
nombreux
ouvrages
dont
"La
nuit
tombée"
et
"Le
héron
de
Guernica".
Instant
opportun
pour
mettre
en
avant
ce
genre
de
rencontres
où
l’on
vous
aide
à
dépister
des
œuvres
hors
des
sentiers
battus.
Par
contre
qui
ne
connaît
pas
Joseph
Schovanec ?
Et
qui
n’est
pas
en
admiration
devant
cette
personnalité
dont
l’empathie
traverse
écrans
et
postes ?
Avec
l’évocation
de
son
livre
"Je
suis
à
l’Est"
un
débat
s’est
ouvert
sur
le
concept
de
la
normalité
et
évidemment,
bien
malin
celui
qui
pourrait
en
trouver
une
définition !
Sur
les
différences,
une
participante,
Marie-Paule,
a
eu
cette
question
qui
résonne
encore
dans
l’encéphale
sciuridérien :
"Comment
être
comme
tout
le
monde
quand
on
est
tous
singuliers ?"
Voilà,
vous
avez
trois
heures
pour
y
répondre...
Après
avoir
loué
la
dernière
fois
les
publications
de
Mohamed
Albirachi,
David Thomson,
Sarah Briand (1)
et
Erwan L'Eléouet (2)
j’ai
opté
pour
trois
livres
qui
non
seulement
sont
d’une
haute
teneur
instructive
et
littéraire,
mais
également
ouvrent
la
porte
à
d’infinies
discussions.
Je
les
cite
simplement :
"L’amour
(fou)
pour
un
criminel"
d’Isabelle Horlans (3),
"Les
grands
fauves
du
barreau"
de Valérie de Senneville
et
Isabelle Horlans (4)
et
"La
révolution
sous
le
voile"
de Clarence Rodriguez (5)
.
L’amour, la justice, la liberté... difficile de trouver des thèmes
plus puissants.
Enfin,
car
il
faut
bien
terminer,
la
rencontre
s’est
achevée
par
la
présentation
de
l’essai
d’Alain
Bentolila
"Le
verbe
contre
la
barbarie". Ecrit
en
2007,
il
est
plus
que
jamais
d’actualité.
A
l’unanimité,
nous
sommes
persuadés
que
si
l’écriture
et
la
lecture
ne
peuvent
lutter
à
court
terme
contre
les
armes,
elles
sont
indispensables
pour
faire
reculer
à
long
terme
les
rancœurs
et
les
haines.
Avant
d’ouvrir
le
magasin
lecture,
je
lance
une
noisette
dans
l’hexagone :
si
un(e)
auteur(e)
souhaitait
participer
à
un
café
littéraire
ou
une
rencontre
élargie
pour
l’occasion,
c’est
avec
plaisir
qu’il/elle
serait
accueilli(e).
Pour me contacter c’est ici
Et
tu
n’es
pas
revenu
– Marceline
Loridan-Ivens
– Grasset
Un
amour
impossible
– Christine
Angot
– Flammarion
La
neige
noire
– Paul
Lynch
– Albin
Michel
L’incendie
– Antoine
Choplin/Hubert
Mingarelli
– La
Fosse
des
Ours
Les
âmes
grises
/
La
petite
fille
de
monsieur
Linh
-
Philippe
Claudel
– Stock
Soumission
– Michel
Houellebecq
– Flammarion
Paroles
armées
– Philippe-Joseph
Salazar
– Lemieux
Je
suis
à
l’Est
– Joseph
Schovanec
– Plon
Le
voyage
dans
le
passé
– Stefan
Sweig
– Livre
de
poche
L’amour
(fou)
pour
un
criminel
– Isabelle
Horlans
– Le
Cherche-Midi
Les
grands
fauves
du
barreau
– Valérie
de
Senneville/Isabelle
Horlans
– Calmann-levy
Révolution
sous
le
voile
– Clarence
Rodriguez
– First
Je
vous
écris
dans
le
noir
– Jean-Luc
Seigle
– Flammarion
La
petite
femelle
– Philippe
Jaenada
– Julliard
Ah
ça
ira
– Denis
Lachaud
– Actes
Sud
La
mer
couleur
de
vin
– Leonardo
Sciascia
– Gallimard
Ce
genre
de
choses
n’arrive
jamais
– Mika
waltari
– Actes
Sud
Le
verbe
contre
la
barbarie
– Alain
Bentolila
– Odile
Jacob
http://mediatheque.coeurdubocage.fr/coeurdubocage.fr/index/index/id_profil/10
http://mediatheque.coeurdubocage.fr/coeurdubocage.fr/index/index/id_profil/10
Bonne
promenade
culturelle
car
"un
livre
est
comme
un
jardin
que
l’on
porte
dans
sa
poche"
selon
Gladys
Taber.
(5) ITW de l'auteure pour son documentaire http://squirelito.blogspot.fr/2015/12/une-noisette-une-interview-clarence.html
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