Souvenirs d'un médecin d'autrefois

dimanche 15 février 2015


Une noisette, un sentiment

 

L’amour, un oiseau rebelle aux ailes ineffables




On ne peut le toucher mais on le ressent, on ne peut le dominer mais peu à peu l’apprivoiser, on ne peut le mépriser mais sans autant le chercher. Il apparaît, disparaît, renaît. Il tourne, il tourbillonne, il emporte même parfois...

Il est l’objet de toutes les convoitises, de tous les désirs. Il intrigue, il fascine, il envoûte, il hypnotise. On ne peut fermer les yeux face à lui et pourtant il peut se détourner de votre regard.

Il est synonyme de passion mais engendre aussi la haine, source de volupté mais d’autres le rejettent pour le convertir en un triste ascétisme.

Il fait verser des larmes, aussi bien de joie que de tristesse, il est doux, tendre, sensuel, apaisant, réconfortant, le saisir est une chance, le garder est l’un des plus beaux cadeaux de la vie.

Il est universel car ne connaît qu’un seul langage : celui que l’on n’apprend pas. Il s’exprime par le plus profond de son âme, par son cœur palpitant, par un regard, un geste, une étreinte.

Qui peut se glorifier d’avoir été autant chanté, loué, vénéré ? Il traverse toutes les époques, il est éternel par sa nature, éphémère par sa fragilité.

Il n’existe pas que le 14 février, il n’est pas un gadget en forme de cœur, il n’est pas fait pour baigner dans des slogans stériles, son commerce est une ineptie.

Il n’a pas de couleur, pas d’âge, pas de saison. Quand sa route est longue, il prend une saveur inestimable, une force indestructible, il devient sublime, forcément sublime, je te nomme AMOUR !



( Cette photo absolument magnifique a déclenché quelques humbles noisettes d'inspiration à votre serviteur. Merci à Sarah Pierret pour l'envoi de ce cliché  )

Aucun commentaire:

  Noisette intime Le silence des ogres Sandrine Roudeix   "Il y a des romans qui sont comme des forêts. On les regarde de loin....