jeudi 26 février 2015


Une noisette, un meuglement

 

Ô la vache !

 
 

 
(Photos : SL/Metronews)



Regardez bien ces deux photos, ces deux charmantes "Bos taurus", qui répondent aux doux noms d’Elysée (non, on ne rigole pas) et de Filouse : tout est exprimé dans leur regard.

Tristesse, résignation, une certaine idée de la fatalité quant au comportement de ces anciens singes devenus des hommes.

Ce salon de l’agriculture n’a rien de sacré et ceux qui le dénomment encore "la plus grande ferme de France" pourront désormais changer le marronnier en "le plus grand politicus circus d'Europe" !

Car ces bipèdes de tout poil nous prenant sans cesse pour des vaches à lait, ne cessent de parcourir tous les ans les allées de ce rendez-vous agricole dans un but évidemment sincère et sans aucune arrière-pensée... Enfin presque !

Sans compter les belles paroles des uns et des autres sur ces bêtes exposées comme des trophées, vitrine peu représentative d’un secteur qui se meurt (un suicide d’agriculteurs tous les deux jours), dont les fermes se transforment peu à peu en usines, où l’animal est un simple objet, où les abattoirs sont des lieux d’enfer, où les pesticides et autres produits joliment nommés "phyto-sanitaires" envahissent peu à peu nos poumons et nos estomacs, la liste est longue, très longue...

"Tout ce que l’artiste peut espérer de mieux, c’est d’engager ceux qui ont des yeux à regarder aussi. Voyez donc la simplicité, voyez le ciel et les champs, et les arbres, et les paysans surtout dans ce qu’ils ont de bon et de vrai : vous les verrez un peu dans mon livre, vous les verrez beaucoup mieux dans la nature" La Mare au Diable.

Pour paraphraser George Sand "vous les verrez un peu au Salon, vous les verrez beaucoup mieux in situ" !














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