Une noisette, un cri
Un cri, un seul, pour casser un silence qui ne dit pas son nom. Ce silence que l’on ne provoque pas mais qui est le résultat cacophonique de la bestialité humaine ;
Un cri,
ni aigu, ni tonitruant, un éclat sourd mais violent, tranchant ;
Un cri,
pour exprimer son désarroi, sa torpeur, son incompréhension face à
la lâcheté des hommes, à la barbarie qui existe depuis des siècles
et qui ne cesse de revenir dans la pierre des hommes, oui, la pierre,
celle qui a remplacé le cœur ;
Un cri,
pour se demander qu’est devenu le paisible cueilleur de l’aube de
l’humanité ;
Un cri
pour alerter qu’il ne faut jamais se voiler la face et réaliser
que le pire peut côtoyer le pire ;
Un cri
pour ne jamais effacer l’Histoire ;
Un cri
pour alerter que la « bête immonde » sommeille et
qu’elle est toujours prête à revenir ;
Un cri
pour qu’un jour cette « bête immonde » s’effondre
d’épuisement face à la raison regagné.
Un document Infrarouge de Michaël Prazan, à voir et à partager pour que les consciences ne s’endorment jamais...
http://pluzz.francetv.fr/videos/infrarouge_,94667378.html
http://pluzz.francetv.fr/videos/infrarouge_,94667379.html
2 commentaires:
Encore un billet très juste ! Désolée de te passer la pommade mais ce billet résume avec finesse toute la barbarie de cette période et la souffrance de certains qui n' ont pas eu d'autres choix pour survivre que d' obéir. Je pense au paysan qui, avec sa charrette se trouvait au mauvais endroit avec 2 jeunes filles juives...
Merci Squiri pour ce résumé qui décrit si bien l'horreur ! Ce n'est pas si loin de nous, comment cette barbarie fut possible ? Des images insupportables mais bien réelles qui font très mal ! Mais ce film nous rappelle qu'il ne faut jamais oublier, Jamais cela ne doit se reproduire, JAMAIS !
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