Une noisette, un prix
Prix Littéraire de la
Vocation 2018
Photo © Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation |
Votre
serviteur au pelage doré cuivré intense a eu la chance de participer à
l’aventure du 43° Prix Littéraire de la Vocation pour élire, parmi les
sélectionnés, le lauréat de la cuvée 2018.
Le
Prix de la Vocation, né en 1960, a été créé par Marcel Bleustein-Blanchet, en
souvenir des années de guerre où il avait juré d’aider un jour des jeunes qui,
comme lui, avaient une vocation. De nombreux domaines figuraient déjà dans la
liste des prix et c’est en 1976 que fut ajouté celui de la littérature, avec
Jean-Marc Lovay comme premier lauréat. Suivront ensuite, entre autres, Didier
Van Cauwelaert, Emmanuel Carrère, Jean-Philippe Toussaint, Eric Holder,
Jean-Marc Parisis, Amélie Nothomb, Antoine Bello, Christophe Ono-Dit-Biot,
Gaspard Koening, Emilie de Turckheim, Kaouther Adimi, Joël Dicker, François
Henri Désérable, Adrien Bosc, Miguel Bonnefoy…
Pour
cette année, l’heureux élu est Boris Bergmann pour son roman « Nage libre » paru aux Editions Calmann-Lévy. Comme toujours, le choix
est difficile, mais l’histoire entre Issa et Elie, ce bassin d’amitié dans la
banlieue des oubliés, l’écriture pertinente du jeune auteur, ont convaincu l'ensemble des bipèdes présents.
A
26 ans, Boris Bergmann, pensionnaire de la Villa Médicis pendant un an, a déjà
écrit auparavant trois romans, dont « Viens-là que je te tue ma
belle » qui a reçu le prix Flore du Lycéen.
En
parallèle, est décerné également un prix de la Poésie, remis cette année à Célestin
de Meeûs pour « Cadastres ».
Il
serait injuste d’ignorer les autres auteurs sélectionnés, car chacun possède
une promesse d’écriture incontestable :
Paul
Behergé – Les nougats – Editions Buchet Chastel
Jean-Acier
Danés – Bicyclettres – Editions Le Seuil
Pierre
Dayme – Le réconfort – Editions Fayard
Pauline
Delabroy-Allard – Ça raconte Sarah – Les Editions de Minuit
Clémentine
Haenel – Mauvaise passe – Editions Gallimard
Antoine
Janot – Le croque-neige – Editions L’Harmattan
Céline
Zufferey – Sauvez les meubles – Editions Gallimard
Juste
après la délibération, la remise du Prix de la Vocation sur la terrasse de
Publicis avec l’astre jaune comme maître de cérémonie, a permis aux nombreux
invités présents de découvrir ou mieux connaître Boris Bergmann, mais aussi d’échanger avec
les autres auteurs et membres du Jury, sur la littérature en particulier mais
aussi sur l’art en général, l’art sous toutes ses formes ; comme le soulignait
André Malraux « la relation de tout
artiste avec l’art est du domaine de la vocation ».
Le
Jury du Prix Littéraire réuni Kaouther Adimi, Pierre Barillet, Jean-Luc Barré,
Alain Germain, Anne de La Baume, Marie-Françoise Leclère, Florence Malraux,
Christophe Ono-Dit-Biot, Erik Orsenna, Philippe Taquet.
Je
tiens à remercier le plus noisettement possible, tous les membres de la
sélection, l’équipe de La Fondation Marcel Bleustein-Blanchet (dont
particulièrement Anne de La Baume et Margaux Nemmouchi) ainsi que ma « collègue » Sylvie
Ferrando, rédactrice à La Cause Littéraire.
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