Une noisette, un livre
Mangoustan
Rocco Giudice
Vous
avez redouté la rentrée ? Vous êtes sous la crainte de nervous breakdown
comme on dit encore de nos jours ? Et si une petite thérapie livresque
vous était prescrite ? Genre un roman qui vous fait un peu voyager, un peu
délirer, un peu rire et qui vous fera passer un bon petit moment… Ne bougez
surtout pas, j’ai ce qu’il faut en boutique (enfin dans mon arbre) : le
premier roman de Rocco Giudice « Mangoustan ».
Il
était une fois (oui, je sais, c’est banale mais ça fonctionne à tous les
coups), trois femmes qui par le plus grand des hasards allaient se retrouver
sous les feux d’un typhon à Hong-Kong ; coïncidence totale pour cette
ville qui est l’objet de toutes les actualités. Dans l’histoire, c’est juste
que chacune doive se rendre dans cette région asiatique.
Qui
sont ces trois drôles de dames ? (Pas besoin de chercher Charlie, il n’est
pas là). Par ordre d’arrivée, ce sont
- Mélania, ancien mannequin et épouse du
président des Etats-Unis (toute ressemblance, etc) ;
- Irina, ukrainienne habitant Genève et
Edouard est son deuxième époux ;
- Laure, habite Singapour, marié à
Philippe mais pas pour longtemps car il l’envoie à la niche.
Autant
le dire tout de suite, dans ces trois couples, c’est plutôt cendres que
flammes. Comment vont-elles continuer leur chemin de vie, que va-t-il se passer
lors de l’ouragan Mangoustan ?
Vous
le saurez en lisant dès aujourd’hui (tout acte de procrastination sera
sévèrement puni) ce roman. Comme le mangoustan, ce récit cache une chair
fondante, un goût désaltérant et sera disponible tout au long de l’année (et
les suivantes).
« L’affaire avait
éclaté début janvier, augurant de mois pénibles pour les locataires de la
Maison-Blanche. Donald, qui s’était octroyé par contrat nuptial une licence
pour lutiner du côté du bonbon, avait largement profité de sa notoriété pour
combler ses appétits libidineux. Playmates impudiques et actrices graveleuses
nourrissaient sa concupiscence sans que cela gêne le moins du monde Melania
qu’aucun désir sensuel ne projetait vers son époux ».
« Hong-Kong n’a pas
de mémoire. Personne ne s’attache à la pierre, ici. Il est impossible de se
figurer la ville telle que l’avaient construite les Britanniques. Il n’y a
guère plus que les trams, pittoresques boîtes à sardines qui, avec une poignée
d’autres édifices, témoignent encore du passage des colons ».
Mangoustan – Rocco Giudice – Allary Editions – Août 2019
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