dimanche 17 mars 2019


Une noisette, un prix


 Le Prix Orange du Livre en Afrique




En octobre 2018, la Fondation Orange qui est présente dans 18 pays d’Afrique pour divers projets culturels et humanitaires, lançait un prix littéraire destiné à non seulement récompenser un titre mais aussi à mettre en valeur la richesse de la littérature africaine.

Les six finalistes pour cette première édition qui se déroulera au Cameroun, à Yaoundé exactement, sont :

Dajïli Amadou Amal avec « Munyal, les larmes de la patience » aux Editions Proximité pour le Cameroun

Khalil Diallo avec « A l’orée du trépas » aux Editions Harmattan Sénégal pour le Sénégal

Youssouf Amine Elalamy avec « Même pas mort » aux Editions Le Fennec pour le Maroc

Pierre Kouassi Kangannou avec « La rue 171 » aux Editions Eburnie pour la Côte d’Ivoire

Salima Louafa avec « Chairs d’argile » aux Editions Afrique Orient pour le Maroc

Yamen Manaï avec « L’amas ardent » aux Editions Elyzad pour la Tunisie

Une rencontre avait lieu vendredi 15 mars au Salon du Livre de Paris afin de découvrir plus attentivement chaque auteur et d’entendre ce qui les motive dans l’écriture mais aussi leur engagement dans la valorisation de la littérature africaine, la diffusion de leurs œuvres ainsi que leur engagement pour lutter contre toute forme d’obscurantisme, d’amalgame, avec le souci de valoriser l’être humain, la planète et le droit de l’homme et en particulier celui des femmes.
Un débat constructif (hélas trop court) mené par le journaliste Hubert Artus après le discours d’ouverture prononcée par Christine Albanel.

A l’issue de la rencontre, j’ai été particulièrement étonnée par la chaleur humaine dégagée par aussi bien le public présent (venu nombreux) que par les auteurs. Mention spéciale d’ailleurs pour ces derniers qui n’ont pas manqué de remercier les personnes pour leur présence et leur soutien, et d’en apprendre encore un peu plus sur ce continent, berceau de l’humanité. Pour votre serviteur, cela c’est même prolongé jusqu’à la station de métro tant un natif du Cameroun voulait m’en raconter davantage.

Pour connaître l’heureux élu, rendez-vous en mai après la délibération du jury composé de : Yan Amar (France), Valérie Marin La Meslée (France), Nicolas Michel (France), Mohamed Mbougar Sarr (Sénégal, Wilfried N’Sondé (Congo), Michèle Rakotoson (Madagascar), Kouam Tawa (Cameroun), Fawzia Zouari (Tunisie) sous la présidence de  Véronique Tadjo (Côte d’Ivoire).



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