Une
noisette, un livre
Les
Chroniques de Bond Street
M.C.
Beaton
L’autrice
d’Agatha Raisin ne sévit pas que dans le monde des détectives privés, elle sait
également briller avec maestria dans le roman léger à tendance historique pour
le plus grand plaisir de ses nombreux lecteurs. Le deuxième tome est dorénavant
disponible en France et on se pourlèche les neurones de lire ces brèves
histoires remplies de fantaisies et de délicieux divins mensonges.
Pour rappel, l’hôtel Au Parent pauvre situé à Bond Street est un établissement géré par des aristocrates au blason bien usé et qui ont décidé de se réunir pour faire du commerce et tenter de gagner leur vie dignement…enfin presque puisque le « capital » provient de petits larcins dont Sir Philip est le premier à les imaginer. Justement, il envoie l’associée Mrs Budley au domaine d’un vieux marquis sourd et passablement aveugle pour qu’elle lui « emprunte » quelques objets de valeur. Sauf, que le vieux marquis n’est plus et à la grande surprise de Mrs Budley, un élégant jeune homme l’accueille.
M.C. Beaton nous entrainera ensuite dans une histoire tout aussi croustillante avec la plupart des mêmes protagonistes mais avec un comte au lieu d’un marquis, la dulcinée de Sir Philip, une mère et sa fille qui n’ont qu’une idée en tête : séduire le beau Lord Denby. Une sauce très Bristish mais véritable satyre de cette époque de régence anglaise où les dames n’avaient pas leur pareil pour rivaliser entre elles et composer de jolis tacles et où les messieurs n’avaient souvent qu’une danseuse pour valser dans leur esprit (et dans une autre partie du corps évidemment).
Littérature
anti-morosité avec sourires garantis.
Les Chroniques de Bond Street – M.C.Beaton – Traductions : Mathilde Despiau et Florence Schneider – Éditions Albin Michel – Septembre 2022
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