Carnet de noisette d’un écureuil confiné
Dis-moi Vénus
(Credit illustration inconnu) |
Dis-moi
Vénus, quel plaisir trouves-tu, à faire ainsi cascader la beauté ?
Parce
que chère Vénus, tu es un don de l’empyrée. Tu es planète, tu es étoile. Tu
brilles, tu illumines, depuis les premiers mouvements du crépuscule jusqu’à
l’ouverture de l’aube dans ce grand théâtre de l’univers, toi fruit de la terre
et du ciel. Tu deviens si proche de notre planète, il parait qu’en ce moment tu
la frôles presque, à soixante-six millions de kilomètres, ce pourquoi nos yeux
te découvrent dans toute ta splendeur et que l’envie d’une étreinte dans tes
bras fluorescents devient un songe éveillé.
Depuis
quelques jours tu es devenue une boussole astrale et puisse ta lumière en
faisceaux guider nos pas vers un renouveau, toi étoile du berger qui bientôt retrouvera
toutes tes sœurs de cette Pléiade céleste.
Ce
soir, ce matin, je t’admire dans ce « souffle du vent d’ouest qui t’as portée »,
déesse homérique habillée de la robe de l’immortalité. Mais te regarder va
au-delà, c’est un aperçu de l’éternité, un échantillon d’espérance enveloppée
dans le scintillement du firmament. Puissent les vents mauvais et les orages
prendre peur de ta présence printanière et s’enfuir à jamais pour que la terre retrouve
ses espaces de liberté.
Comme
l’astre solaire tu es universelle et j’invite mes chers bipèdes à prendre
rendez-vous avec toi dès la tombée de la nuit ou aux aurores jusqu'à fin avril. Pour te retrouver aux aurores et
espérer que les vœux nocturnes deviendront un présent de notre futur.
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