Une noisette, une remise
de prix
Lauréats 2017
Fondation Marcel
Bleustein-Blanchet pour la Vocation
Vocation,
de « Vocare ». Un appel à s’engager, avec ce ressenti du besoin de
s’impliquer, où on prend conscience que l’on est apte pour un certain type d’activité…
Reste à pouvoir atteindre son objectif… et soudain une main se tend, même plus,
des bras s’ouvrent…
Lundi
11 décembre au Théâtre Edouard VII, lors de la 58° remise des Prix de la Fondation pour la Vocation, un mot extraordinaire revenait sans cesse,
tournoyait au-dessus des têtes, se transformait en sourire pour les heureux
élus : le mot rêve. Pour Simon de Bignicourt « l’espérance était un rêve que l’on fait
éveillé », depuis 1960, un espoir considérable pour des jeunes de 18 à 30 ans,
les rêves devenant une réalité grâce à
la Fondation pour la Vocation créée par
Marcel Bleustein-Blanchet, en souvenir des années de guerre où il avait juré
d’aider un jour des jeunes qui, comme lui, avaient une vocation.
Elisabeth
Badinter, présidente de l’association, a inauguré la cérémonie par un discours
portant sur la qualité des candidatures et la nécessité d’encourager cette
jeunesse, non seulement financièrement mais en apportant également une
reconnaissance face aux efforts déployés.
Puis
chaque lauréat, (20 pour la Promotion 2017, 8 pour le Prix de l’Espérance, 2
pour le prix Littéraire et 1 pour le Prix de la Poésie) s’est vu remettre un prix des mains de leur
parrain. Un défilé de talents, de convictions, d’idéaux avec ce très beau
concept de la générosité. D’ailleurs, nombreux sont les anciens lauréats (en
passant qui ont tous fait une brillante carrière, d’Yves Copens à Amélie
Nothomb) qui s’investissent dans la fondation et accompagnent les candidats, la
transmission dans toute sa nitescence.
Pascal
Picq, lauréat 1982, était le parrain de la Promotion 2017, et, croyez votre
serviteur, il est ô combien captivant d’écouter, de rencontrer un paléoanthropologue
en chair et en os… autour de l’éternelle question « Qu’est-ce que
l’humain ? ». En 1982, il avait eut pour parrain Yves Coppens, une
année faste pour lui avec la Fondation pour la Vocation : « on me
présentait Lucie, son beau-père et je recevais une dote ! »,
l’évolution humaine étant de prouver que le rire est le propre de l’homme…
Tous
auront remarqué la présence salutaire de la diversité parmi les
lauréats et c’est une formidable image renvoyée par la Fondation :
quelle que soit son origine, quel que soit son statut, quelle que soit sa
religion, quelle que soit sa couleur de peau, chaque femme, chaque homme a le
droit de réussir sa vie et d’être encouragé dans son engagement professionnel.
A
titre personnel, j’ai forcément focalisé toute mon attention sur les lauréats
des Prix Littéraires : Simon Johannin « L’été des
Charognes » (Editions Allia), Nina Léger « Mise en pièces »
(Editions Gallimard) et Jean d'Amérique » Nul chemin dans la peau que
saignante étreinte » (Editions Cheyne). Des livres à découvrir tant pour
la prouesse littéraire que pour ces plumes qui osent une première fois.
Selon
Antoine de Saint-Exupéry, « L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le
permettre ». Grâce à des associations comme celle fondée par Marcel
Bleustein-Blanchet, c’est un remarquable soutien pour ces jeunes talents
multipliant les efforts, parfois dans des conditions familiales difficiles, et
une promesse d’une carrière riche dans un esprit épanoui. N’oublions pas que la
jeunesse c’est la continuité de la création, c’est l’avenir et que l’avenir
c’est l’espoir.
« Réussir sa
vocation, c’est connaître la joie de vivre dans l’amour de son métier »
Marcel
Bleustein-Blanchet
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