Souvenirs d'un médecin d'autrefois

vendredi 18 août 2017


Barcino, Barcelona

 

 

 


 
Entre mer et montagnes. L’eau pour symboliser ton ouverture sur les autres civilisations méditerranéennes, les sommets pour montrer ta grandeur européenne.

Ce n’est pas la première fois que la cité catalane est touchée par les attentats. Mais celui du 17 août 2017 s’inscrit dans une trop longue liste allant de l’Irak à l’Allemagne, de la Syrie à la Turquie, de la Tunisie à la Belgique, de la France au Burkina-Faso…Le terrorisme ne frappe pas un pays, il frappe l’humanité. Le terrorisme ne frappe pas une nationalité mais l’ensemble des civilisations. Le terrorisme ne frappe pas une religion mais toutes les croyances. Avec à chaque fois des vies brisées, des rêves envolés, des familles endeuillées.

Pour Barcelone, si chère a mon cœur, c’est un choc. Chaque arrière-plan qui passe à la télé me rappelle quelque chose, me rappelle que des bons moments. Sentiment indescriptible quand dans votre esprit les souvenirs paradisiaques se mêlent à l’enfer de l’actualité.

 Mais Barcelone et son peuple sont forts. Depuis les grecs bâtisseurs d’Empuries, les siècles ont vu défiler sur le sol catalan une énergie incroyable, tant pour affronter les obstacles que pour créer une richesse artistique. Et surtout une formidable joie de vivre baignée dans une solidarité inébranlable. Debout Barcelone s’est construite, debout Barcelone restera. Parce qu’une condition unit chaque personne habitant cette région : la liberté. La liberté de penser, la liberté de s’amuser, la liberté d’aider, la liberté d’accueillir, la liberté de jouir, la liberté de s’aimer, la liberté de s’exprimer… la liberté de vivre.

Barcelone, terre de poètes, d’écrivains, tu es et tu resteras dans mon cœur « la meva ciutat » et je sais que la peur, la renonciation, l’obscurantisme et la haine n’atteindront jamais ton âme.

 

La meva ciutat
Josep Maria Andreu

Com podria dir-vos, si no la sabieu, la meva ciutat,
La meva ciutat, amb l'alba es desperta i és ampla
i oberta la meva ciutat.
La meva ciutat.

És feta amb les pedres i amb l'anima i l'aire
I el sol i les pluges de segles passats
És feta de vida que passa a corrues i és d'ara
Amb els homes d'ulls esperançats.

Amb arbres que vessen ocells a la Rambla
Amb flors que endiumengen vents de llibertat
Amb crits i banderes i gent abrandada
El treball i el somni caminen plegats.

Com podria dir-vos, si no la sabieu, la meva ciutat
La meva ciutat.
El verd l'acompanya i el blau l'amanyaga
Es seva l'onada i el mar encalmat
El port enmiralla núvols sense pressa
De vegades sembla que el temps s'ha aturat
Com podria dir-vos, si no la sabieu, la meva ciutat
La meva ciutat.

La tardor no porta cap vel d'anyorança
És tot esperança el setembre daurat
I enllà de les festes sonriu Barcelona
L'eterna, la jove que m'ha enamorat
La meva ciutat.

 

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