jeudi 20 décembre 2018


Une noisette, une remise de prix


 Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation

Promotion 2018




Lundi 17 décembre, le théâtre Montparnasse accueillait la 59° remise des Prix de la Vocation / Promotion Erik Orsenna, sous la présidence d’Elisabeth Badinter. Vingt-six promus dont quatre pour le Prix de l’Espérance.

L’espérance justement, cette lumière qui permet à de jeunes et talentueux talents de pouvoir réaliser leurs rêves, de faire de leur passion un métier, de construire leur destin dans l’intérêt de l’autre. Depuis près de 60 ans, la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, créée par le publicitaire, offre cette main tendue grâce à toux ceux qui croient en cette philanthropique initiative : donateurs, souscripteurs, équipe de la Fondation, membres des différents jurys et anciens lauréats.

18 domaines sont représentés : aéronautique, agriculture, artisanat, arts plastiques, astronautique, enseignement, informatique et multimédia, littérature, marine, médecine, musique, nature et environnement, photographie et cinéma, rééducation, sciences et recherche, spectacle vivant, sport ainsi que quelques autres activités regroupées dans une section « divers ».

Citer chaque heureux élu s’impose parce qu’ils représentent l’avenir, la motivation et sont un exemple :

Donia Abbassi – Avocate
Rodrick Barillot – Chef d’orchestre
Eric-Nelson Ahmed Delacroix – Préhistorien
Morgan Begey – Enseignant / Chercheur en psychologie
Boris Bergmann – Ecrivain
Sophie Camlong – Charpentière de marine
Eve Carrobourg – Céramiste
Rodrigo Goulag de Sousa – Réalisateur
Nadia Habri – Neurologue
Lucie Hodiesne – Photographe
Victor Josse – Compositeur de musique de films
Elise Konda – Directrice artistique
Méril Loquette – Sportif parabadminton
Ramata Maïga – Chargée d’études politiques
Maud-Anaïs Maïti – Psychologue victimologue
Célestin de Meeûs – Poète
Pierre Mendola – Flûtiste de jazz
Aurélie Molon – Directrice de centre EHPAD
Yolande Passos – Tailleur pour hommes
Samuel Pasquier – Horloger
Fiona Petot – Danseuse de famenco
Florian Rives – Spéléologue d’exploration
Elena-Madalina Stanescu – Ingénieure en aéronautique
Marlijn Van Nuemen – Réalisatrice

Sans le soutien moral et financier, ces jeunes n’auraient pu réaliser leur projet de vie, concrétiser leur songe. Beaucoup sont issus de milieux défavorisés et seule une aide réelle peut permettre cet épanouissement. Puisse, d’ailleurs, le rêve d’Erik Orsenna se transformer en réalité, celui « d’une France devenant un formidable pays de la vocation ».

Leçon de vie, leçon de générosité, leçon d’égalité, leçon de positivisme, c’est chaque année un quatuor d’enseignement pour croire encore à l’humanité. C’est aussi une formidable transmission, à commencer par l’engagement d’Elisabeth Badinter pour continuer l’œuvre de son père dans le même esprit de fraternité.
Egalité, fraternité et l’on peut ajouter l’autre devise républicaine : la liberté ; pouvoir faire de sa passion une profession permet de s’envoler de ses propres ailes vers tous les horizons.

Une soirée lumineuse où chaque candidat présenté par Anne de la Baume a reçu son prix des mains de son parrain ; inaugurée par Elisabeth Badinter avec un discours de remerciements et animée par le brillant journaliste de France2, Thomas Sotto. De courtes vidéos ont permis de mieux connaître le profil des lauréats et c’est avec une frénésie incroyable que Fiona Petot a offert avec Yurentz Bermudez (lauréat 2012) un flamenco vibrant. N’y a-t-il pas meilleur exemple que cette danse pour exprimer la diversité, la tolérance…et le concept du prix de la vocation ? Originaire de quatre cultures différentes, le flamenco est créatif et exprime la passion, l’amour, le courage, la générosité ; c’est un art de vivre, une expression universelle, une façon de penser le monde et son avenir.

Des anciens lauréats (une liste de haut prestige) aidant les lauréats d’aujourd’hui et de demain, une chaine perpétuelle pour encourager et faire que toute personne puisse accéder à son idéal… le Prix de la Vocation c’est l’antidote au désespoir, c’est une petite lumière qui éclaire le chemin, c’est une voix qui ne cesse de dire de croire en soi ; parce que « tout être humain a une vocation » comme l’avait souligné au XIX° siècle le philosophe Søren Kierkegaard.

Thomas Sotto interviewant Olivier Grunewald, lauréat 1998
Nage libre de Boris Bergmann et Cadastres de Céleste de Meeûs, lauréats du Prix Littéraire et du prix de la Poésie de la Vocation

Les lauréats sur la scène du Théâtre Montparnasse lors de la 59° remise des Prix de la Vocation




















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