Une noisette, une remise de prix
Fondation
Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation
Promotion 2018
Lundi 17 décembre, le théâtre
Montparnasse accueillait la 59° remise des Prix de la Vocation / Promotion Erik
Orsenna, sous la présidence d’Elisabeth Badinter. Vingt-six promus dont quatre
pour le Prix de l’Espérance.
L’espérance justement, cette lumière
qui permet à de jeunes et talentueux talents de pouvoir réaliser leurs rêves,
de faire de leur passion un métier, de construire leur destin dans l’intérêt de
l’autre. Depuis près de 60 ans, la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, créée
par le publicitaire, offre cette main tendue grâce à toux ceux qui croient en
cette philanthropique initiative : donateurs, souscripteurs, équipe de la
Fondation, membres des différents jurys et anciens lauréats.
18 domaines sont représentés :
aéronautique, agriculture, artisanat, arts plastiques, astronautique,
enseignement, informatique et multimédia, littérature, marine, médecine,
musique, nature et environnement, photographie et cinéma, rééducation, sciences
et recherche, spectacle vivant, sport ainsi que quelques autres activités
regroupées dans une section « divers ».
Citer chaque heureux élu s’impose
parce qu’ils représentent l’avenir, la motivation et sont un exemple :
Donia
Abbassi – Avocate
Rodrick
Barillot – Chef d’orchestre
Eric-Nelson
Ahmed Delacroix – Préhistorien
Morgan
Begey – Enseignant / Chercheur en psychologie
Boris
Bergmann – Ecrivain
Sophie
Camlong – Charpentière de marine
Eve
Carrobourg – Céramiste
Rodrigo
Goulag de Sousa – Réalisateur
Nadia
Habri – Neurologue
Lucie
Hodiesne – Photographe
Victor
Josse – Compositeur de musique de films
Elise
Konda – Directrice artistique
Méril
Loquette – Sportif parabadminton
Ramata
Maïga – Chargée d’études politiques
Maud-Anaïs
Maïti – Psychologue victimologue
Célestin
de Meeûs – Poète
Pierre
Mendola – Flûtiste de jazz
Aurélie
Molon – Directrice de centre EHPAD
Yolande
Passos – Tailleur pour hommes
Samuel
Pasquier – Horloger
Fiona
Petot – Danseuse de famenco
Florian
Rives – Spéléologue d’exploration
Elena-Madalina
Stanescu – Ingénieure en aéronautique
Marlijn
Van Nuemen – Réalisatrice
Sans le soutien moral et financier,
ces jeunes n’auraient pu réaliser leur projet de vie, concrétiser leur songe.
Beaucoup sont issus de milieux défavorisés et seule une aide réelle peut
permettre cet épanouissement. Puisse, d’ailleurs, le rêve d’Erik Orsenna se
transformer en réalité, celui « d’une France devenant un formidable pays
de la vocation ».
Leçon de vie, leçon de générosité,
leçon d’égalité, leçon de positivisme, c’est chaque année un quatuor
d’enseignement pour croire encore à l’humanité. C’est aussi une formidable
transmission, à commencer par l’engagement d’Elisabeth Badinter pour continuer
l’œuvre de son père dans le même esprit de fraternité.
Egalité, fraternité et l’on peut
ajouter l’autre devise républicaine : la liberté ; pouvoir faire de
sa passion une profession permet de s’envoler de ses propres ailes vers tous
les horizons.
Une soirée lumineuse où chaque
candidat présenté par Anne de la Baume a reçu son prix des mains de son
parrain ; inaugurée par Elisabeth Badinter avec un discours de remerciements et
animée par le brillant journaliste de France2, Thomas Sotto. De courtes vidéos
ont permis de mieux connaître le profil des lauréats et c’est avec une frénésie
incroyable que Fiona Petot a offert avec Yurentz Bermudez (lauréat 2012) un
flamenco vibrant. N’y a-t-il pas meilleur exemple que cette danse pour exprimer
la diversité, la tolérance…et le concept du prix de la vocation ?
Originaire de quatre cultures différentes, le flamenco est créatif et exprime
la passion, l’amour, le courage, la générosité ; c’est un art de vivre,
une expression universelle, une façon de penser le monde et son avenir.
Des anciens lauréats (une liste de
haut prestige) aidant les lauréats d’aujourd’hui et de demain, une chaine
perpétuelle pour encourager et faire que toute personne puisse accéder à son
idéal… le Prix de la Vocation c’est l’antidote au désespoir, c’est une petite
lumière qui éclaire le chemin, c’est une voix qui ne cesse de dire de croire en
soi ; parce que « tout être humain a une vocation » comme
l’avait souligné au XIX° siècle le philosophe Søren Kierkegaard.
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Thomas Sotto interviewant Olivier Grunewald, lauréat 1998 |
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Nage libre de Boris Bergmann et Cadastres de Céleste de Meeûs, lauréats du Prix Littéraire et du prix de la Poésie de la Vocation |
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Les lauréats sur la scène du Théâtre Montparnasse lors de la 59° remise des Prix de la Vocation |
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