Souvenirs d'un médecin d'autrefois

dimanche 6 juillet 2014

Entre deux noisettes, mon panache balance

 
 
Votre dévoué serviteur au pelage doré cuivré intense a pourtant une couleur intérieure bien différente, celle du gris, non par mélancolie mais par souci de toujours mélanger le blanc et le noir, une sorte de yin et de yang de la tolérance. A l’occasion de cette Coupe du Monde de Foot et à une semaine de la finale, la couleur reste inchangée avec des nuances oscillant entre l’obscur, la demi-teinte mais aussi le flamboyant car un tel rassemblement est forcément communicatif.






(Photo Credit : Le HuffingtonPost )

La misère sans fin, dans ce Brésil tant éloigné des stades et hauts lieux footballistiques, des journées longues, très longues, de labeur, pour ne même pas arriver un peu au-delà du seuil de pauvreté. Une terre pas irriguée qui ne permet que de faibles récoltes mais comment faire autrement ? Dame électricité refuse toujours de venir sur ces régions isolées. Et sans ce précieux joyau, aucune possibilité de regarder un seul match de ce Mondial qui a coûté des millions à un peuple qui derrière les clichés touristiques pleure son infortune...





(Photo Credit : Yasuyoshi Chiba/AFP)
 

Malgré leur dénuement, les habitants des favelas veulent participer à ce rêve mondialesque. Evidemment, leur conditions n’en seront pas changées, ils subiront toujours la même détresse, les mêmes peurs, la même délinquance mais pendant un mois, ils ont la possibilité de peut-être rêvasser un peu, d’avoir l’espoir qu’un jour « the dream could be true », qu’à travers l’internationalisation de l’événement sportif, enfin on va s’intéresser un peu à leur triste sort. Ils vont alors participer comme ils peuvent aux corners, aux passes, aux marquages, aux penaltys, vouloir atteindre le même but que leur équipe : gagner !


La balle de match est dans chacun d’entre nous mais sachons avoir un œil sur chaque image et loin des clichés... Et ce même si, comme votre serviteur, vous êtes passionné par le ballon rond...

1 commentaire:

Unknown a dit…

bien sur que le foot, et encore plus pendant cette période de coupe du monde, fait rêver tout le peuple brésilien et peut être encore plus parmi les plus fragilisés, les plus abîmes et mis au banc de cette société brésilienne. Bien sur, mais il n'empêche que c'est un peu comme l'opium du peuple, qui les endors et les empêche de réfléchir, de parler, de revendiquer (c'est un peu partout d'ailleurs) Mais, non je ne suis pas d'accord, pas d'accord de voir autant de millions de dépenser pour quelques jours, pour un ballon, pendant que des milliers de gens dorment dans leur pauvreté ! S'il en était autrement, partager cette richesse que cela engraine, avec des promesses et suivis d'actes d'amélioration pour toutes ces personnes, alors oui, 100% d'accord .. Mais il n'en est rien et il n'en sera rien, on sait tous que tous ces aménagements construits pour une période déterminée tombera en décrépitude comme cela se passe dans chaque pays une fois que les jeux sont finis . Je boycotte et j'en suis fière et tout en boycottant je ne peux m'empêcher de penser à la condition de tous ces "laissés pour compte" . Christine

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