Une noisette, une coupe du monde
Et si on changeait le foot ?
Même si jouer au foot n’est pas le plus vieux
métier du monde (on me souffle à l’oreillette qu’il s’agit d’un autre même si
tout aussi sportif) il serait peut-être grand temps en cette Coupe du Monde
2014, de rafraichir les noisettes. J’ai bien réfléchi (et oui, ça arrive aux
écureuils aussi) et j’ai trouvé de nouvelles règles (heu, pas la peine de
prendre compas et équerres) afin de pimenter et redonner de la noisette au
compteur des aficionados du ballon rond.
N’ayez aucune crainte ( le "n’ayez pas peur"
ayant déjà été pris) je vais faire simple comme à mon habitude.
Nombre d’équipes : on ne change rien, on
reste à deux. Après l’écureuil risquerait d’être accusé de prosélytisme du
triolisme où je ne sais quoi encore.
Nombre de joueurs : 11 bipèdes de chaque
côté , non, plus possible, trop de risque de voir à chaque fois la
marée-chaussée débarquer. Respectons le chiffre impair du départ pour arriver au
chiffre pair (on ne sait jamais avec leurs histoires de particules
atmosphériques), alors disons 25 joueurs de chaque côté : ça fait 50 sur le
terrain, ça va, plus nombreux faudrait imposer l’installation de feux tricolores
et ça ferait désordre.
Ballon : on risque de tourner en rond si on
continue à faire des ballons de la même forme que la terre. Mieux en concevoir
un qui aurait la forme d’une étoile, ce qui permettrait à chaque joueur d’avoir
du rêve à chaque coup de pied...
Pénalités : adieu carton jaune qui nous
fait croire que chaque joueur est cocu et exit carton rouge qui ressemble trop à
la muleta du matador. Remplaçons la biscotte jaune par des noisettes que
l’arbitre fera avaler avec la coque aux joueurs répréhensibles. Le rouge, sera
remplacé par un bon coup de pied qui propulsera l’être infâme aux sous-sols de
l’arène footballistique.
Arbitre et juges de touche : ayons un peu
de pitié pour ces malheureux, si dénigrés, mal aimés (pire que la version
chanteur). Avouez qu’un arbitre monté sur un cheval, avec deux juges de touche,
eux, sur des poneys, et bien ça aurait du chien ! Evidemment, faudra prévoir des
grooms pour le ramassage du crottin comme au tennis pour la récupération des
balles. Mais ça fera de l’engrais pour la pelouse qui aura bien besoin d’un
petit coup de punch après le passage des nombreux sabots...
Règles du jeu : on élimine tout et on
simplifie. La surface du terrain sera divisée en deux (là rien d’extraordinaire)
mais en laissant des zones de repos (genre bandes d’arrêt d’urgence) pour
séances massages et plus si affinités . Ensuite chaque moitié sera divisée en
quatre mais façon quartier d’orange (ça donnera du jus à l’action) avec, en
toute logique, disparition des avants-centre pour ne laisser que des attaquants
et des défenseurs. Les attaquants auront droit à des banderilles et les
attaquants à des sarbacanes. Mais rassurez-vous, il y aura un peu de douceur car
afin de les distraire chaque gardien de but
se verra entourer de quelques girls/boys habillés pour la circonstance
(c’est à dire pas beaucoup).
Comptage des buts : afin d’éviter toute
polémique, chaque ballon rentré dans cette petite cabine grillagée le restera.
Un juge suprême (façon épisode Lucky Luke), viendra comptabiliser et donner les
résultat à l’issue de la partie.
Je termine cette révolution footballistique en
paraphrasant Danton (pas Dalton !) : du panache, encore du panache, toujours du
panache !
P.S. La coupe du monde 2014 se vit aussi sur un blog http://evaroque.fr/ créé par la pétillante Eva Roque. Elle a imaginé avec brio un rendez-vous de contributeurs aussi éclectiques que brillants pour notre plus grand plaisir, car permet à la fois de découvrir de belles personnes et de déguster des saveurs sémantiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire