Souvenirs d'un médecin d'autrefois

samedi 28 juin 2014

Une noisette, une coupe du monde

 

Et si on changeait le foot ?

 

Même si jouer au foot n’est pas le plus vieux métier du monde (on me souffle à l’oreillette qu’il s’agit d’un autre même si tout aussi sportif) il serait peut-être grand temps en cette Coupe du Monde 2014, de rafraichir les noisettes. J’ai bien réfléchi (et oui, ça arrive aux écureuils aussi) et j’ai trouvé de nouvelles règles (heu, pas la peine de prendre compas et équerres) afin de pimenter et redonner de la noisette au compteur des aficionados du ballon rond.

N’ayez aucune crainte ( le "n’ayez pas peur" ayant déjà été pris) je vais faire simple comme à mon habitude.

Nombre d’équipes : on ne change rien, on reste à deux. Après l’écureuil risquerait d’être accusé de prosélytisme du triolisme où je ne sais quoi encore.

Nombre de joueurs : 11 bipèdes de chaque côté , non, plus possible, trop de risque de voir à chaque fois la marée-chaussée débarquer. Respectons le chiffre impair du départ pour arriver au chiffre pair (on ne sait jamais avec leurs histoires de particules atmosphériques), alors disons 25 joueurs de chaque côté : ça fait 50 sur le terrain, ça va, plus nombreux faudrait imposer l’installation de feux tricolores et ça ferait désordre.

Ballon : on risque de tourner en rond si on continue à faire des ballons de la même forme que la terre. Mieux en concevoir un qui aurait la forme d’une étoile, ce qui permettrait à chaque joueur d’avoir du rêve à chaque coup de pied...

Pénalités : adieu carton jaune qui nous fait croire que chaque joueur est cocu et exit carton rouge qui ressemble trop à la muleta du matador. Remplaçons la biscotte jaune par des noisettes que l’arbitre fera avaler avec la coque aux joueurs répréhensibles. Le rouge, sera remplacé par un bon coup de pied qui propulsera l’être infâme aux sous-sols de l’arène footballistique.

Arbitre et juges de touche : ayons un peu de pitié pour ces malheureux, si dénigrés, mal aimés (pire que la version chanteur). Avouez qu’un arbitre monté sur un cheval, avec deux juges de touche, eux, sur des poneys, et bien ça aurait du chien ! Evidemment, faudra prévoir des grooms pour le ramassage du crottin comme au tennis pour la récupération des balles. Mais ça fera de l’engrais pour la pelouse qui aura bien besoin d’un petit coup de punch après le passage des nombreux sabots...

Règles du jeu : on élimine tout et on simplifie. La surface du terrain sera divisée en deux (là rien d’extraordinaire) mais en laissant des zones de repos (genre bandes d’arrêt d’urgence) pour séances massages et plus si affinités . Ensuite chaque moitié sera divisée en quatre mais façon quartier d’orange (ça donnera du jus à l’action) avec, en toute logique, disparition des avants-centre pour ne laisser que des attaquants et des défenseurs. Les attaquants auront droit à des banderilles et les attaquants à des sarbacanes. Mais rassurez-vous, il y aura un peu de douceur car afin de les distraire chaque gardien de but se verra entourer de quelques girls/boys habillés pour la circonstance (c’est à dire pas beaucoup).

Comptage des buts : afin d’éviter toute polémique, chaque ballon rentré dans cette petite cabine grillagée le restera. Un juge suprême (façon épisode Lucky Luke), viendra comptabiliser et donner les résultat à l’issue de la partie.

Je termine cette révolution footballistique en paraphrasant Danton (pas Dalton !) : du panache, encore du panache, toujours du panache !
 
P.S. La coupe du monde 2014 se vit aussi sur un blog http://evaroque.fr/ créé par la pétillante Eva Roque. Elle a imaginé avec brio un rendez-vous de contributeurs aussi éclectiques que brillants pour notre plus grand plaisir, car permet à la fois de découvrir de belles personnes et de déguster des saveurs sémantiques.
 
 
 
 
 

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