Souvenirs d'un médecin d'autrefois

dimanche 27 juillet 2014


Une noisette, une émission

 

Sous le ciel de Paris s’envole une... porte cochère

 
 
Trouvez moi une émission radiophonique où en 90 minutes, on évoque en deux temps trois mouvements : l’omelette aux écrevisses, Giuseppina Strepponi et l’érotisme des portes cochères, pas facile, n’est-ce-pas ? Et pourtant, mes bien chères sœurs et mes bien chers frères il fallait écouter l’émission dominicale de la Mère Supérieure Eva Roque et du révérendThierry Geffrotin sur Europe1 : "Quand on arrive en ville" !

Avant d’entrer dans le vif de l’émission, tentons d’en savoir un peu plus sur les portes cochères dont Eva semblent raffoler...
Origine : "de porte et de cochers (hé, hé) qui conduisaient les voitures"
Définition (l’officielle)  : grande porte qui permet le passage des voitures pour rentrer dans une cour d’une maison, d’un hôtel (hé, hé bis)...

Une petite noisette me dit que cet intérêt soudain pour l’architecture des portes cochères n’est pas très anodin, surtout quand on l’associe aux statues coquines avec le guide du jour Thierry Richard... Enfin, votre serviteur ne voulant pas jouer au voyeurisme, je vous laisse écouter le podcast (1), votre imagination (que je suppose débordante) fera le reste... et plus si affinités.

L’autre belle surprise de la matinée fut l’évocation dans une émission dite "grand public" de la seconde épouse du compositeur Giuseppe Verdi : Giuseppina Strepponi, la soprano créatrice d’Abigaille dans Nabucco. Après la prise de rôles trop lourds pour sa tessiture, sa carrière s’arrête hélas dès l’âge de 30 ans. Elle s’installe à Paris, le maestro la rejoint l’année suivante et assistent ensemble à une représentation de "La dame aux camélias" Le passé de cette femme aux mœurs libertines, touche Verdi, imagine faire de cette pièce un opéra, pendant que la Strepponi craint que l’on ne pense trop à elle, résultat : le couple est en désaccord malgré leur amour indéfectible. Mais Verdi persiste, car il en veut terriblement aux habitants de Busseto qui avaient envoyés des jets de pierre au couple "illégitime". A sa création La Traviata est un succès à demi-teinte mais au fil des décennies, cette œuvre sera l’une des compositions verdiennes les plus jouées de par le monde.

Enfin, comme pour la précédente édition, "Quand on arrive en ville" confirme son éclectisme en matière musicale (Brel, Piaf, Barbara, Offenbach) et ses escapades gourmandes (les calories ne vous disent pas merci) au fil de l’émission.

A écouter, réécouter, pour le plaisir des sens, en solitaire ou accompagné et pourquoi pas, sous une porte cochère... et voir la vie en rose  

 
 
 

Aucun commentaire:

  Noisette onirique Ma vie avec Gérard de Nerval Olivier Weber   Le grand reporter et écrivain nous convie à un voyage en « Nervalie...