Une noisette, une émission
Sous le ciel de Paris s’envole une... porte cochère
Trouvez
moi une émission radiophonique où en 90 minutes, on évoque en deux
temps trois mouvements : l’omelette aux écrevisses,
Giuseppina Strepponi et l’érotisme des portes cochères, pas
facile, n’est-ce-pas ? Et pourtant, mes bien chères sœurs et
mes bien chers frères il fallait écouter l’émission dominicale
de la Mère Supérieure Eva Roque et du révérendThierry Geffrotin
sur Europe1 : "Quand on arrive en ville" !
Avant
d’entrer dans le vif de l’émission, tentons d’en savoir un peu
plus sur les portes cochères dont Eva semblent raffoler...
Origine :
"de porte et de cochers (hé, hé) qui conduisaient les
voitures" Définition (l’officielle) : grande porte qui permet le passage des voitures pour rentrer dans une cour d’une maison, d’un hôtel (hé, hé bis)...
Une
petite noisette me dit que cet intérêt soudain pour l’architecture
des portes cochères n’est pas très anodin, surtout quand on
l’associe aux statues coquines avec le guide du jour Thierry
Richard... Enfin, votre serviteur ne voulant pas jouer au voyeurisme,
je vous laisse écouter le podcast (1), votre imagination (que je suppose
débordante) fera le reste... et plus si affinités.
L’autre
belle surprise de la matinée fut l’évocation dans une émission
dite "grand public" de la seconde épouse du
compositeur Giuseppe Verdi : Giuseppina Strepponi, la soprano
créatrice d’Abigaille dans Nabucco. Après la prise de rôles trop
lourds pour sa tessiture, sa carrière s’arrête hélas dès l’âge
de 30 ans. Elle s’installe à Paris, le maestro la rejoint l’année
suivante et assistent ensemble à une représentation de "La
dame aux camélias" Le passé de cette femme aux mœurs
libertines, touche Verdi, imagine faire de cette pièce un opéra,
pendant que la Strepponi craint que l’on ne pense trop à elle,
résultat : le couple est en désaccord malgré leur amour
indéfectible. Mais Verdi persiste, car il en veut terriblement aux
habitants de Busseto qui avaient envoyés des jets de pierre au
couple "illégitime". A sa création La Traviata est un
succès à demi-teinte mais au fil des décennies, cette œuvre sera
l’une des compositions verdiennes les plus jouées de par le monde.
Enfin,
comme pour la précédente édition, "Quand on arrive en
ville" confirme son éclectisme en matière musicale (Brel,
Piaf, Barbara, Offenbach) et ses escapades gourmandes (les calories
ne vous disent pas merci) au fil de l’émission.
A
écouter, réécouter, pour le plaisir des sens, en solitaire ou
accompagné et pourquoi pas, sous une porte cochère... et voir la vie en rose
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