Une noisette, une réflexion
L’arbre de l’information
L’information
à une solide base : des racines profondes pour aller jusqu’à
la source des événements. Ces racines s’enchevêtrent et il
arrive parfois, mais juste parfois, qu’un coup de pioche soit donné
afin de cesser l’alimentation...
L’information
a un tronc commun : puissant, majestueux, quelquefois endommagé
par des coups de bec plus ou moins anodins, mais ce tronc résiste
encore, inlassablement, et des jeunes pousses ne cessent de croître
au fil des ans.
L’information
a une ramification, très étendue avec des branches solides et des
branches plus fragiles mais d’où on ne peut jamais s’asseoir en
toute sérénité, une scie étant toujours prête à couper la
sève du droit à informer. Ne pas oublier, néanmoins, que chaque
feuille est chargée d’assurer une « infosynthèse »
même si les échanges sont comme dans la nature, disons gazeux...
L’information
alterne entre éléments caducs et persistants mais qui ne
fonctionnent pas selon les saisons mais plutôt au bon vouloir des
puissants et du regard des promeneurs du bois. Le feuillage est
florissant quand la graine semée est Officiellement Garantie
Manipulable, et défaillant quand la semence n’a pas été
contrôlée ou ne correspond pas à la demande générale souvent
avide de jardinage en « mode cirque romain » !
L’information
a des parasites, tels des champignons vénéneux qui s’agrippent à
un statut pour pouvoir mieux se faire remarquer ou exister au
détriment du vrai travail du tronc commun d’une rédaction en
chêne (et pas en chaîne !)
L’information
doit ressembler à une vaste forêt, car si uniquement peuplée de
marronniers,on risque rapidement à une lassitude du paysage
didactique. Par conséquent, la biodiversité est indispensable pour
alimenter l’oxygène de l’actualité.
Et
enfin, (oui, j’ai presque terminé, ensuite vous pourrez vaquez à
vos occupations) ne pas oublier que l’arbre occupe dans presque
toutes les cultures (au propre comme au figuré) une place symbolique
importante. Alors prenons garde aux bûcherons de tout poil afin que
les coups de hache soient limités et espérons que professionnels
et contemplateurs puissent continuer à rendre l’écorce de
l’information la plus solide possible.
En ce printemps où tout bourgeonne, puissions encore longtemps profiter de la pluralité informative en sachant reconnaître l’arbre à ses fruits. Et le tout sans langue de bois...
1 commentaire:
Bonjour squirelito, il y avait un moment que je n' avais pas lu vos feuilles de papyrus.
J' ai trouvé celui-ci très explicite et je confirme que les espèces sont diverses et variées quant à l' information relatée parfois.
Cependant, vous savez très bien nous définir ce qu' il faut en garder d' essentiel. Merci à vous et je partage votre sentiment sur le sujet.
Crdlt ;-))
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