Une noisette, une théorie
La parité de la particule
Face au brouillard ambiant qui semble vouloir empoisonner une partie de l’existence de certaines populations d'Homo Modernus, votre fidèle et dévoué serviteur a décidé de vous aider pour y voir plus clair dans cette immense écran de fumée (en passant, merci d’éteindre vos cigarettes).
Les
jours où des particules toxiques ont décidé de s’abattre sans
pitié sur l’atmosphère, est mis en place une circulation alternée
entre nombre pairs et impairs. Cependant, il se peut que cette mesure
ne soit pas limpide et pourtant c’est d’une simplicité
lumineuse. J’explique et suivez bien, au besoin, prenez des notes
Un
nombre pair est un nombre entier divisible par deux, un nombre impair
est un nombre qui n’est PAS divisible par deux, vous saisissez la
nuance ? Oui, bon, on continue alors !
Un nombre élevé au carré ou à la puissance conserve sa parité, ce qui va faciliter bon nombre d’élections pour les futurs conseils municipaux... mais ne brouillons pas les pistes car jusqu’ici tout va bien.
Le problème devient plus difficile quand il va s’agir d’additionner la relation ambiguë entre plaque d’immatriculation et nombre de passagers. En effet, la somme de deux nombres consécutifs (bien étudier ainsi la position à l’intérieur de l’habitacle) et sa division par quatre donne un pour reste mais (il y a toujours un mais) le produit (il ne s’agit pas dans ce cas d’accouplement) de deux nombres consécutifs est divisible par deux ! Voilà, ça change tout.
Donc,
avant de prendre votre voiture, pensez-y : la somme de trois
nombres consécutifs est de la même parité que celle du nombre
initial de parité unique ! Et surtout, refilez cette phrase au
premier képi qui oserait vous verbaliser parce que
vous n’avez pas respecté... la parité de la particule !
Afin que
mon exposé soit complet et vous aide pleinement à clarifier toute
embrouille, ne pas hésiter à réfléchir aussi sur la perfection de
la théorie avant de la mettre en pratique. Car tout nombre parfait
se termine par un 6 ou un 8 mais attention encore une fois, pas en
alternance ! Ce qui pourrait de suite, faire dire à son esprit
(si peu malveillant qu'il soit) que cette histoire de circulation
alternée ne peut être parfaite. Mais pas du tout, car les nombres
parfaits impairs n’existent tout simplement pas, et toc !
Une
dernière pour la route, en n’ oubliant pas les comprimés de
paracétamol :
Pair = n
= 2.k
Impair :
n = 2.k + 1
Equation
rapide et infaillible 2 k (4K à la puissance 2 + 6K + 2) = 4K (2K2 +
3k + 1) = pair divisible par 4 ou 2.3.4. = 24 + la vitesse du vent et
l’âge du capitaine !
Vous
voyez, c’est un jeu d’enfant et maintenant, vous ne commettrez
plus d’impair car les deux font la paire !
P.S.
Pour les animaux, cela va être un poil plus compliqué étant donné
leur parité au niveau des pattes...
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