Souvenirs d'un médecin d'autrefois

lundi 17 mars 2014


Une noisette, une théorie

 

La parité de la particule


Face au brouillard ambiant qui semble vouloir empoisonner une partie de l’existence de certaines populations d'Homo Modernus, votre fidèle et dévoué serviteur a décidé de vous aider pour y voir plus clair dans cette immense écran de fumée (en passant, merci d’éteindre vos cigarettes).

Les jours où des particules toxiques ont décidé de s’abattre sans pitié sur l’atmosphère, est mis en place une circulation alternée entre nombre pairs et impairs. Cependant, il se peut que cette mesure ne soit pas limpide et pourtant c’est d’une simplicité lumineuse. J’explique et suivez bien, au besoin, prenez des notes 

Un nombre pair est un nombre entier divisible par deux, un nombre impair est un nombre qui n’est PAS divisible par deux, vous saisissez la nuance ? Oui, bon, on continue alors !

Un nombre élevé au carré ou à la puissance conserve sa parité, ce qui va faciliter bon nombre d’élections pour les futurs conseils municipaux... mais ne brouillons pas les pistes car jusqu’ici tout va bien.

Le problème devient plus difficile quand il va s’agir d’additionner la relation ambiguë entre plaque d’immatriculation et nombre de passagers. En effet, la somme de deux nombres consécutifs (bien étudier ainsi la position à l’intérieur de l’habitacle) et sa division par quatre donne un pour reste mais (il y a toujours un mais) le produit (il ne s’agit pas dans ce cas d’accouplement) de deux nombres consécutifs est divisible par deux ! Voilà, ça change tout.

Donc, avant de prendre votre voiture, pensez-y : la somme de trois nombres consécutifs est de la même parité que celle du nombre initial de parité unique ! Et surtout, refilez cette phrase au premier képi qui oserait vous verbaliser parce que vous n’avez pas respecté... la parité de la particule !

Afin que mon exposé soit complet et vous aide pleinement à clarifier toute embrouille, ne pas hésiter à réfléchir aussi sur la perfection de la théorie avant de la mettre en pratique. Car tout nombre parfait se termine par un 6 ou un 8 mais attention encore une fois, pas en alternance ! Ce qui pourrait de suite, faire dire à son esprit (si peu malveillant qu'il soit) que cette histoire de circulation alternée ne peut être parfaite. Mais pas du tout, car les nombres parfaits impairs n’existent tout simplement pas, et toc !

Une dernière pour la route, en n’ oubliant pas les comprimés de paracétamol :

Pair = n = 2.k

Impair : n = 2.k + 1

Equation rapide et infaillible 2 k (4K à la puissance 2 + 6K + 2) = 4K (2K2 + 3k + 1) = pair divisible par 4 ou 2.3.4. = 24 + la vitesse du vent et l’âge du capitaine !

Vous voyez, c’est un jeu d’enfant et maintenant, vous ne commettrez plus d’impair car les deux font la paire !

P.S. Pour les animaux, cela va être un poil plus compliqué étant donné leur parité au niveau des pattes...
 
 
 


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