Souvenirs d'un médecin d'autrefois

jeudi 6 mars 2014

Le panier de noisettes de Squiri (2)




La semaine a été pauvre en récolte mais par contre très bénéfique quant au ramassage de coquilles : des marrons, des vertes, des pourries, bref de tout, un peu, passionnément, beaucoup, à la folie !
Ah oui, la folie, la démesure, l’inconscience, la démence, la divagation, la mégalomanie, l’extravagance, l’aberration (en même temps merci de déposer quelque chose en sortant pour vous avoir remémoré la liste des synonymes), la bêtise, le délire, que sais-je encore ! Tel est le constat de la politique de tout poil (non ce n’est pas mon genre du tout) qui jour après jour, nuit après nuit, nous offre un spectacle permanent de barbouzes à la mode non pas de chez nous mais de chez eux.

Pour quelques micros de plus, que ferions-nous pas, non ? Un petit enregistrement par ci, un petit enregistrement par là, et youp lariri que j’en remette un autre au plafond pour vous faire tous dévaler le plancher… les décors sont de Roger Hart et les costumes de Donald Cardwell. Oui quel théâtre permanent se joue de nous dans des proportions dignes d’un Gargantua avide de pièces sonnantes et trébuchantes  mais dont la guerre picrocholine n’a cette fois-ci rien de burlesque, bien au contraire tant elle est obscure et n’appelle aucun désir. Car chez ces gens là, on ne vit pas, on ne cause pas, on n’aime pas, non, on compte, on triche, on surjoue pour mieux tromper et dans une dimension éléphantesque.
Et le temps passe et certains trépassent dans l’indifférence générale, d’une société où les autruches sont reines et les édredons rois ! Ce royaume qui n’a rien d’un air d’opérette, se multiplie aux quatre coins de la planète, au sud, au nord, à l’ouest, à l’est dans un tourbillon infernal où un jour le soleil aura du mal à trouver par où se lever et où se coucher.

Heureusement, il reste encore quelques étoiles qui brillent encore, d’une lumière lumineuse et qui nous font encore un peu espérer de l’humanité. Des anonymes, ou presque, qui oeuvrent pour les autres sans se soucier de leur ego et de leur destinée. Puissions-nous mieux les reconnaître, les encourager même si ces quelques efforts semblent se noyer dans un océan assourdissant ( à la place j’aurais pu écrire piscine, mais bon, faut savoir être emphatique parfois…)
Sur cette dernière noisette, votre serviteur au pelage doré cuivré intense vous laisse terminer cette réflexion à votre guise, mais évidemment, sans duc, ni balafre ;-)

P.S.  Suite à ce qui se passe dans certaines rédactions par rapport à cette affaire de micros, je tiens tout de même à faire remarquer que si ce procédé est pitoyable, il en est de même pour toutes les "chasses de la vie privée", que l'on soit politique, journaliste ou  simple citoyen... 





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