Le panier de noisettes de Squiri (2)
La
semaine a été pauvre en récolte mais par contre très bénéfique
quant au ramassage de coquilles : des marrons, des vertes, des
pourries, bref de tout, un peu, passionnément, beaucoup, à la folie
!
Ah
oui, la folie, la démesure, l’inconscience, la démence, la
divagation, la mégalomanie, l’extravagance, l’aberration (en
même temps merci de déposer quelque chose en sortant pour vous avoir
remémoré la liste des synonymes), la bêtise, le délire, que
sais-je encore ! Tel est le constat de la politique de tout poil (non
ce n’est pas mon genre du tout) qui jour après jour, nuit après
nuit, nous offre un spectacle permanent de barbouzes à la mode non
pas de chez nous mais de chez eux.
Pour
quelques micros de plus, que ferions-nous pas, non ? Un petit
enregistrement par ci, un petit enregistrement par là, et youp lariri que j’en remette un autre au plafond pour vous faire tous
dévaler le plancher… les décors sont de Roger Hart et les
costumes de Donald Cardwell. Oui quel théâtre permanent se joue de
nous dans des proportions dignes d’un Gargantua avide de pièces
sonnantes et trébuchantes mais dont la guerre picrocholine n’a
cette fois-ci rien de burlesque, bien au contraire tant elle est
obscure et n’appelle aucun désir. Car chez ces gens là, on ne vit
pas, on ne cause pas, on n’aime pas, non, on compte, on triche, on
surjoue pour mieux tromper et dans une dimension éléphantesque.
Et
le temps passe et certains trépassent dans l’indifférence
générale, d’une société où les autruches sont reines et les
édredons rois ! Ce royaume qui n’a rien d’un air d’opérette,
se multiplie aux quatre coins de la planète, au sud, au nord, à
l’ouest, à l’est dans un tourbillon infernal où un jour le
soleil aura du mal à trouver par où se lever et où se coucher.
Heureusement,
il reste encore quelques étoiles qui brillent encore, d’une
lumière lumineuse et qui nous font encore un peu espérer de
l’humanité. Des anonymes, ou presque, qui oeuvrent pour les autres
sans se soucier de leur ego et de leur destinée. Puissions-nous
mieux les reconnaître, les encourager même si ces quelques efforts
semblent se noyer dans un océan assourdissant ( à la place j’aurais
pu écrire piscine, mais bon, faut savoir être emphatique parfois…)
Sur
cette dernière noisette, votre serviteur au pelage doré cuivré
intense vous laisse terminer cette réflexion à votre guise, mais
évidemment, sans duc, ni balafre ;-)P.S. Suite à ce qui se passe dans certaines rédactions par rapport à cette affaire de micros, je tiens tout de même à faire remarquer que si ce procédé est pitoyable, il en est de même pour toutes les "chasses de la vie privée", que l'on soit politique, journaliste ou simple citoyen...
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