Souvenirs d'un médecin d'autrefois

jeudi 7 janvier 2016


Une noisette, une pensée

 

"Le sourire que tu renvoies revient vers toi"

(Proverbe hindou)

 

Temps qui passe devant soi
Temps qui repasse en soi.

Amertume du moment
Nostalgie d’un instant.

Soudain, dans sa tête, les paroles de Nilakantha, le père de Lakmé, dans l’opéra de Léo Delibes :

 
"Lakmé, ton doux regard se voile
Ton sourire est attristé
Comme on voit pâlir les étoiles"
 
Ces étoiles que l’on aime tant. Pour leur beauté, leur mystère, leur clarté pour une nuit lactée... Lumière qui brille et donne la force de croire en une destinée, passée, présente, future.

Lever les yeux, regarder. Admirer. Parce qu’à l’instar de Lakmé, on veut dans ses yeux revoir le ciel et retrouver le sourire.



Le sourire, interface des émotions, expression positive. Il est inné et universel.

Un remède aussi. Qui n’a pas souri pour contenir ses larmes... Qui n’a pas souri pour apporter du baume à un cœur blessé... Qui n’a pas souri pour rompre un silence assourdissant... Qui n’a pas souri pour apprivoiser l’inconnu... Qui n’a pas souri pour apaiser une tension naissante...

Toujours sourire, le soir, le matin. La nuit aussi, pour faire jaillir les étoiles des rêves.

Narguer le chagrin par un sourire.
Désarmer l’ennemi par un sourire.

Le sourire, c’est son propre arc-en-ciel sous la pluie.
 
 
 
 
 
 
 




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