Une noisette, une pensée
"Le sourire que tu renvoies revient vers toi"
(Proverbe hindou)
Temps qui repasse en soi.
Amertume
du moment
Nostalgie
d’un instant.
Soudain,
dans sa tête, les paroles de Nilakantha, le père de Lakmé, dans
l’opéra de Léo Delibes :
"Lakmé,
ton doux regard se voile
Ton
sourire est attristé
Comme on
voit pâlir les étoiles"
Ces
étoiles que l’on aime tant. Pour leur beauté, leur mystère, leur
clarté pour une nuit lactée... Lumière qui brille et donne la
force de croire en une destinée, passée, présente, future.
Lever les yeux, regarder. Admirer. Parce qu’à l’instar de Lakmé, on veut dans ses yeux revoir le ciel et retrouver le sourire.
Le
sourire, interface des émotions, expression positive. Il est inné
et universel.
Un
remède aussi. Qui n’a pas souri pour contenir ses larmes... Qui
n’a pas souri pour apporter du baume à un cœur blessé... Qui n’a
pas souri pour rompre un silence assourdissant... Qui n’a pas souri
pour apprivoiser l’inconnu... Qui n’a pas souri pour apaiser une
tension naissante...
Toujours
sourire, le soir, le matin. La nuit aussi, pour faire jaillir les
étoiles des rêves.
Narguer
le chagrin par un sourire.
Désarmer
l’ennemi par un sourire.
Le
sourire, c’est son propre arc-en-ciel sous la pluie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire