Souvenirs d'un médecin d'autrefois

mercredi 2 octobre 2013


Une noisette, un film  

Du petit au grand écran : "Les fils de la terre"

 
 
 

Jean de la Fontaine par "Le laboureur et ses enfants" voulait démontrer que le travail de la terre héritée était un trésor. Mais le poète a bien écrit une fable, en ce XXI° siècle, le monde paysan souffre entraînant tout un secteur qui est pourtant la source de la vitalité d’un pays.
 
Le réalisateur Edouard Bergeon, à travers la tragédie familiale vécue, a voulu "rompre ce silence assourdissant" comme il l’a déclaré lui même lors de la projection de son film "Les fils de la terre" en pays poitevin.

Ce documentaire tourné en 14 mois, est un hommage à la terre et aux personnes qui luttent pour pouvoir continuer ce noble travail. C’est l’histoire de Sébastien, un jeune agriculteur de la région de Figeac, reprenant la ferme des parents mais où se mêlent histoires personnelles et crise agricole sans précédent. Après une descente aux enfers, Sébastien retrouve des forces, finit par positiver peu à peu et se regroupe avec d’autres collègues (26 exploitants des départements du Lot, du Cantal et de l’Aveyron) afin de pouvoir s’en sortir par leur propre travail via les circuits courts de distribution. Et comme le réalisateur le souligne "l’histoire d’une famille est universelle".


Un film poignant, sincère, pudique, sans artifice, où s’entrecroisent le combat de Sébastien Itard et le destin tragique de Christian Bergeon, père du journaliste-réalisateur.

Un film où se fait enfin entendre la colère silencieuse de toute une profession mais aussi d’une société où tout devient "mercantile" dans sa notion la plus cruelle.

Un film qui replace l’homme au cœur de la société et non l’inverse. Derrière chaque drame, se cachent dans l’ombre voire l’obscurité, les angoisses, les pleurs d’une famille, d’une mère, d’une compagne, car il ne faut pas "oublier l’importance des femmes dans le milieu rural" comme l’indique si élégamment Edouard Bergeon.

Un film qui mérite d’être vu, revu et nourri de débats afin que chacun de nous, par nos réflexions et nos petites graines semées, puissions permettre que s’ouvre un champ d’espérance et de vie épanouie dans une nature préservée.


Merci à Edouard Bergeon et aux équipes Sable Rouge/ Magneto Presse pour la réalisation de ce film ainsi qu’à toutes les petites mains qui en permettent la diffusion.

Merci à la Société de distribution Shellac pour la confiance accordée au réalisateur et à son équipe. 

Merci à l'équipe Infrarouge et France Télévisions pour le soutien financier et avoir été le premier diffuseur du documentaire en février 2012.

 
Pour en savoir plus :


Le site officiel des "Fils de la terre" : http://www.lesfilsdelaterre.fr/LES-FILS-DE-LA-TERRE

Le lien direct pour le DVD : http://www.lesfilsdelaterre.fr/DVD 

Un article de l’excellente revue XXI sur le portrait d’un autre agriculteur ruiné, filmé aussi par Edouard Bergeon et diffusé dans le cadre du non moins excellent magazine 13H15 de Laurent Delahousse sur France2 : http://www.revue21.fr/Le-troisieme-fils

Par ailleurs, si vous souhaitez que ce film soit programmé dans votre secteur, vous pouvez contacter Philippe Hagué : philippe.hague@gmail.com

Et pour les encouragements et autres remerciements, n'hésitez pas à tweeter à Edouard Bergeon : @EdouardBergeon

Le lien direct pour Infrarouge et 13H15 afin de connaître les différents programmes proposés : http://www.france2.fr/emissions/infrarouge et http://www.france2.fr/emissions/13h15-le-samedi-le-dimanche
 
 
 
 

Enfin et surtout, reconnaissance et respect à ces agriculteurs combatifs et exemplaires car n’oublions pas que sans eux aucune vie sur terre n’est possible.
 
 
 






3 commentaires:

Elisabeth a dit…

Excellent billet et hommage mérité ! Tu as décidément une bien jolie plume mon Cureuil !

Squirelito a dit…

Merci ma Zabeth mais c'est surtout Edouard Bergeon qu'il faut remercier ainsi que toutes ces personnes travaillant la terre pour nous nourrir et ce parfois dans l'indifférence générale.

Antoine Defond a dit…

Je connais assez bien ce petit monde travailleur, ayant été souvent "le parigot au cul des vaches" !
Très bon papier, comme d'hab !

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