Une noisette, une auteure
Isabelle Horlans
(Crédit photo : C à vous - France5) |
Le
génocide rwandais, la chute du Mur de Berlin. Elle y était.
Reporter au cœur des événements, Isabelle Horlans est aussi et
avant-tout une journaliste judiciaire, les prétoires n’ont plus de
secrets pour elle.
Un jour,
un soir, Isabelle Horlans, a pris la plume, pour raconter. Raconter
ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu. Sans jamais juger, ce n’est
pas son rôle, elle en a parfaitement conscience. Par son écriture,
elle nous fait découvrir des faits que l’on ignore, parfois,
souvent, et nous amène à diverses réflexions.
Le 12
janvier prochain sortira un livre co-écrit avec sa collègue Valérie de Senneville : "Les grands fauves du barreau" aux
éditions Calman-Lévy. L’occasion de revenir sur les trois
ouvrages principaux de cette auteure aux multiples talents.
Le titre
rappelle le film de Georges Clouzeau. La teneur est identique, cet
ouvrage se lisant comme un roman avec une réalité qui dépasse la
fiction.
Le mari
de Ginette Daussy a été assassiné. L’épouse, comme la fille
Paula qui adorait son père, semblent bouleversées. Rapidement, le
procureur classe l’affaire sans suite. Mais, mais, l’un des
assureurs de la victime va tout faire pour que l’histoire
rebondisse. C’est le début de la course à la vérité sur fond de
découvertes machiavéliques.
Les
Sanguinaires – Editions Denoël – 2014
L’île
de Beauté. Dans le Golfe d’Ajaccio, l’archipel des Sanguinaires,
un lieu où le passé est chargé de mystère, un lieu baigné par
cette lumière pourpre qui semble parfois ensanglanter ce paysage
mirifique.
C’est
l’un des cadres où se déroule une partie de ce thriller aux
rebondissements multiples. L’héroïne s’appelle Jeanne, une
journaliste de terrain, solide comme un roc mais qui va se retrouver
mêlée à une affaire politico-judiciaire à faire frémir les plus
aguerris. Récit tellement haletant qu’on ne peut décrocher même
si parfois on est à bout de souffle. Au fil des pages, on ne peut
que ressentir une grande compassion pour Jeanne, cette amoureuse,
cette battante qui devra lutter en sortant ses griffes tout en
surmontant ses peines.
L’amour
(fou) pour un criminel – Editions du Cherche-Midi – 2015
L’amour
n’est pas qu’enfant de bohème, il peut-être aussi source de
folies.
Des
femmes, jeunes ou plus âgées. La majorité d’entre elles ont une
vie de famille, une situation, de l’argent. Mais il leur manque
quelque chose... l’amour. Soudainement ou progressivement, elles
vont devenir amoureuses... de criminels. La plupart vont essayer de
nouer une relation intense sans jamais les avoir rencontrés,
simplement à la lecture des journaux ou via les reportages
télévisés.
C’est
ce phénomène, qui ne date pas d’aujourd’hui (Landru avait reçu
de nombreuses demandes en mariage) mais qui reste peu connu,
qu’Isabelle Horlans va narrer, après des mois et des mois
d’enquête. Elle restitue, selon les circonstances, les divers cas
rencontrés et essaie d’analyser ces parcours atypiques où l’on
aime à perdre la raison.
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