Le panier de noisettes de Squiri (1)
Du haut
de son arbre, qu’a vu, lu ou entendu votre fidèle serviteur à
quatre pattes ces derniers jours...
Allez
hop, on commence par le 14 février, car désormais comment oublier
ce pauvre Cupidon qui perd toutes ses flèches les unes après les
autres car l’ardeur a perdu de sa flamme. Des roses qui se perdent
et une cécité de plus en plus absorbante tant l’amour se résume
à coup (oh pardon) de promotions et machines à fric en tout genre !
Le
lendemain, nous étions le 15, bon rassurez-vous, je ne vais pas
égrainer le calendrier mais c’est une date à se souvenir, celle
de la Journée Mondiale de la Lutte contre le Cancer Pédiatrique.
Pour ce jour, pas d’affiches, pas de slogans à répétition, pas
de petits messages dans la boite mail, pas un cœur et pourtant au
même moment de nombreux petits, touts petits cœurs battent pour
être encore en vie.
Ces
petits héros de la vie n’auront pas droit à de multiples
reportages dans les medias, ni pour ceux qui les entourent, ni pour
ceux qui les aident chaque jour à surmonter le mal qui s’est
infiltré dans leur corps plein de jeunesse et d’insouciance. Indifférence ou inconscience ? Peut-être les deux.
Cette
semaine, autre cas préoccupant, celui de la liberté de la presse (a).
Dans ce domaine, on recule encore et pas seulement que dans les zones
de conflits et les sources indiquent "une légère dégradation
globale", aucun doute nous entrons dans une zone de
perturbation et sachons justement prendre du recul face à la
quantité d’informations que nous absorbons tous les jours.
Il y a
24 ans, Nelson Mandela était libre après 27 ans passés en prison
pour avoir voulu... l’égalité pour tous. De ses belles
intentions, que reste-t-il ? Un espoir, sans aucun doute, mais
les craintes demeurent et augmentent même jour après jour :
des peuples se déchirent et en haut les puissants tirent sur les
fils des pauvres marionnettes que nous sommes tous...
Sans
faire de bruit, certains se battent et parviennent à une belle
victoire. J’ai découvert avec satisfaction dans le nouveau
et excellent magazine Vox Pop (b) sur Arte le portrait de Karl Heinz Bablok, un
apiculteur allemand qui a fini par gagner contre le puissant
Monsanto. Mais une victoire n’est pas de remporter une guerre !
Sinon,
cette semaine a été calme, pas de politiques qui ont quitté un
plateau (heu, télé pas repas) en claquant la porte, ni non plus un
specimen pour s’amuser à jouer les apprentis JRI ! Cependant
je garde espoir de trouver un troisième larron, tout bord confondu,
pour organiser en tournée mondiale, une nouvelle version des 3T, un
T pour Tartuffe, bien entendu !
Ah si,
justement, en parlant de Tartuffe, cette semaine, nous avons eu droit
à la version 21° siècle de "cachez ce sein que je ne
saurais voir" Que des enfants manipulent des armes, bah, ils
apprennent la vie, que des budgets santé rétrécissent comme peau
de chagrin, bah, faut faire de la place, qu’un certain dictateur
jette des barils enflammés sur sa population, bah faut bien trouver
des nouveaux jouets, l’excision et les mutilations génétiques,
bah les femmes sont douillettes, mais montrer un corps nu, ciel,
quelle horreur !
Sur ces
bonnes paroles (non, vous n’aurez pas "mes bien chers
frères") je vous abandonne mais en chanson et avec, s’il vous
plait, Barbara : "ma plus belle histoire d’amour c’est vous" !
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