Souvenirs d'un médecin d'autrefois

lundi 17 février 2014


Le panier de noisettes de Squiri (1)




Du haut de son arbre, qu’a vu, lu ou entendu votre fidèle serviteur à quatre pattes ces derniers jours...

Allez hop, on commence par le 14 février, car désormais comment oublier ce pauvre Cupidon qui perd toutes ses flèches les unes après les autres car l’ardeur a perdu de sa flamme. Des roses qui se perdent et une cécité de plus en plus absorbante tant l’amour se résume à coup (oh pardon) de promotions et machines à fric en tout genre !

Le lendemain, nous étions le 15, bon rassurez-vous, je ne vais pas égrainer le calendrier mais c’est une date à se souvenir, celle de la Journée Mondiale de la Lutte contre le Cancer Pédiatrique. Pour ce jour, pas d’affiches, pas de slogans à répétition, pas de petits messages dans la boite mail, pas un cœur et pourtant au même moment de nombreux petits, touts petits cœurs battent pour être encore en vie.
Ces petits héros de la vie n’auront pas droit à de multiples reportages dans les medias, ni pour ceux qui les entourent, ni pour ceux qui les aident chaque jour à surmonter le mal qui s’est infiltré dans leur corps plein de jeunesse et d’insouciance.
Indifférence ou inconscience ? Peut-être les deux.

Cette semaine, autre cas préoccupant, celui de la liberté de la presse (a). Dans ce domaine, on recule encore et pas seulement que dans les zones de conflits et les sources indiquent "une légère dégradation globale", aucun doute nous entrons dans une zone de perturbation et sachons justement prendre du recul face à la quantité d’informations que nous absorbons tous les jours.

Il y a 24 ans, Nelson Mandela était libre après 27 ans passés en prison pour avoir voulu... l’égalité pour tous. De ses belles intentions, que reste-t-il ? Un espoir, sans aucun doute, mais les craintes demeurent et augmentent même jour après jour : des peuples se déchirent et en haut les puissants tirent sur les fils des pauvres marionnettes que nous sommes tous...

Sans faire de bruit, certains se battent et parviennent à une belle victoire. J’ai découvert avec satisfaction dans le nouveau et excellent magazine Vox Pop (b) sur Arte le portrait de Karl Heinz Bablok, un apiculteur allemand qui a fini par gagner contre le puissant Monsanto. Mais une victoire n’est pas de remporter une guerre !

Sinon, cette semaine a été calme, pas de politiques qui ont quitté un plateau (heu, télé pas repas) en claquant la porte, ni non plus un specimen pour s’amuser à jouer les apprentis JRI ! Cependant je garde espoir de trouver un troisième larron, tout bord confondu, pour organiser en tournée mondiale, une nouvelle version des 3T, un T pour Tartuffe, bien entendu !

Ah si, justement, en parlant de Tartuffe, cette semaine, nous avons eu droit à la version 21° siècle de "cachez ce sein que je ne saurais voir" Que des enfants manipulent des armes, bah, ils apprennent la vie, que des budgets santé rétrécissent comme peau de chagrin, bah, faut faire de la place, qu’un certain dictateur jette des barils enflammés sur sa population, bah faut bien trouver des nouveaux jouets, l’excision et les mutilations génétiques, bah les femmes sont douillettes, mais montrer un corps nu, ciel, quelle horreur !

Sur ces bonnes paroles (non, vous n’aurez pas "mes bien chers frères") je vous abandonne mais en chanson et avec, s’il vous plait, Barbara : "ma plus belle histoire d’amour c’est vous" !
 
 
 
 
 
 
 
 
 






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